05/06/2008

Quatrième édition de la Semaine Bio

A partir de ce samedi et durant une semaine, c'est la fête du bio!

Le 7 juin sera lancée le 4ème édition de la Semaine Bio. Toute la Belgique se mettra aux couleurs du bio. En Wallonie et à Bruxelles, c’est plus de 100 activités qui sont organisées durant cette semaine.
Cette année, les acteurs du secteur bio se sont particulièrement démenés pour proposer au public des activités originales :
  • Croisière sur la Meuse avec repas bio gastronomique,
  • petits déjeuners,
  • ateliers de confection de pâtes fraîches,
  • défilés de mode avec des vêtements en coton bio,
  • conférences sur la Gemmothérapie,
  • projections de films,
  • visites guidées en calèches
  • et bien d’autres...
En plus des activités réalisées par les acteurs du secteur, BioForum Wallonie organise plusieurs activités à destination du grand public. Des petits déjeuners bio sont proposés aux étudiants de deux grands campus universitaires francophones : Liège et Namur.
Et pour conclure la Semaine Bio 2008 en beauté, auront lieu deux grandes balades en vélo partant de Merchtem, en Flandre et de Waterloo en Wallonie.
Les participants se retrouveront au pied de l’Atomium à Bruxelles pour un grand pique-nique bio. Lors de cette journée de clôture seront également remis les Bio-Awards récompensant les acteurs du secteur particulièrement innovants.
(Source : http://www.semainebio.be/pdf/presse-30.pdf)
Et pour finir un petit témoignage de Jacques Mercier :
La question n’est pas « pourquoi je mange bio ? » mais bien « pourquoi tout le monde ne mange-t-il pas bio » ? Car un produit bio est un produit qui est fabriqué de façon la plus respectueuse possible de l’environnement et du bien-être animal. Cela signifie que sont exclus les pesticides, les engrais chimiques, le recours aux médicaments préventifs, par exemple. Mais si je me suis engagé comme parrain dans cette campagne, ce n’est pas tellement pour une préoccupation égoïste de manger plus sain. Je veux respecter notre environnement et laisser cet héritage préservé à mes enfants et à mes petits-enfants. Adolescent, j’étais scout et parmi les principes de cette école de vie, la plupart insistaient sur ce respect de la nature. On nous expliquait qu’il fallait essayer, en le quittant, de laisser le monde un peu meilleur à tous points de vue. C’est en pensant à cette belle idée que je consomme bio.
Si vous êtes intéressés par les activités, vous pouvez rechercher les activités par catégorie, par date et par province sur http://www.semainebio.be/programme.php.

04/06/2008

Nettoyer la Moldavie en une journée avec Google Map

TALLINN, 28 mai 2008 (AFP) - Deux génies de l'informatique en Estonie, à commencer par l'un des concepteurs de Skype, veulent mettre un logiciel sophistiqué à la disposition de tous les militants de l'environnement dans le monde, pour aider à se débarrasser des décharges sauvages d'ordure.

Cette idée révolutionnaire est née avec le succès d'une initiative lancée le 3 mai en Estonie pour nettoyer en une journée ce petit pays balte, ancienne république soviétique devenue en 2004 membre de l'Union européenne, et aujourd'hui à la pointe des techniques informatiques.
Ahti Heinla, l'un des principaux concepteurs du logiciel de téléphonie sur internet Skype, et Rainer Nolvak, fondateur de la société informatique Microlink.com et de Delfi, un portail internet à succès dans les pays baltes et en Ukraine, ont spécialement développé un logiciel.
Le programme est basé sur Google Earth et intègre les données GPS et les photos envoyées par téléphones mobiles. En Estonie, il a permis de positionner sur les cartes et mettre en images 11.000 décharges sauvages de détritus sur les 45.227 km2 que compte le territoire estonien.
50.000 volontaires ont alors sillonné ce pays de 1,3 million d'habitants, pour ramasser quelque 10.000 tonnes d'ordures déposées illégalement.
"Nous planifions maintenant une étape suivante: partager notre expérience avec la communauté internationale. Le logiciel que nous avons créé et notre pratique peuvent s'appliquer facilement pour faire la même chose dans n'importe quel autre pays, avec des volontaires qui veulent nettoyer la nature", affirme Rainer Nolvak à l'AFP.
"Une démonstration de cinq minutes en anglais, qui présentera brièvement les éléments clés utilisés pour lancer et mener à bien le projet sera prête avant la fin juin. Elle sera disponible sur notre site web www.teeme2008.ee", a-t-il précisé.
Un guide écrit en anglais "How to Clean a State" (Comment nettoyer un pays) sera également disponible sur ce même site.
Après le succès de leur initiative en Estonie, les deux génies de l'informatique veulent relever maintenant des défis plus grands, notamment en Inde et en Europe.
"Nous nous tournons vers l'Inde, car elle passe pour l'un des pays les plus pollués de la planète", dit Nolvak, sachant que ce pays de 1,1 milliard d'habitants est, tout comme la petite Estonie, un pays féru d'informatique.
"L'idée d'étendre notre initiative d'un logiciel de nettoyage à toute l'Europe est très tentante, mais elle exige beaucoup de préparatifs", ajoute-t-il.
Des écologistes de plusieurs pays ont déjà pris contact avec les Estoniens pour leur demander d'établir avec leur logiciel des cartes numériques de décharges illégales d'ordures dans leurs pays.
"Nous avons été contactés par des bénévoles qui veulent faire quelque chose de similaire, notamment en Allemagne, en Irlande, au Canada et même en Afrique", dit Nolvak qui est aussi président d'un Fonds estonien pour la protection de la nature.
Une dizaine d'Estoniens travaillent actuellement sur ce projet. Ils font ce travail gratuitement, affirmant que leur récompense sera la joie d'avoir fait quelque chose d'utile.
A 41 ans, Nolvak est pour eux un exemple fascinant. Après avoir vendu sa société de services informatiques Microlink.com qu'il avait fondée avant la trentaine, Nolvak avait déménagé en Floride. Il comptait profiter de la vie jusqu'à la fin de ses jours mais il a décidé de revenir en Estonie pour se consacrer bénévolement à une cause utile.
"Devenir très riche m'a donné la liberté que j'apprécie par dessus tout. Mais il est vraiment très dur de ne rien faire. C'est comme devenir alcoolique: on ne fait que détruire sa santé. Brusquement, je me suis senti ridicule en Floride", explique Nolvak.